Menu part
MENU
PARTICULIER
PROFESSIONNEL
Lubrifiants, Nos conseils
L’huile moteur est essentielle dans de nombreux secteurs, tels que les garages, ateliers mécaniques ou flottes professionnelles. Une fois son rôle de lubrification achevé, elle devient un déchet réglementé, dont le traitement est encadré par la législation.
Les professionnels disposent aujourd’hui de solutions claires et pratiques pour gérer ces résidus de manière conforme et responsable. Savoir quoi faire de l’huile moteur ou du lubrifiant usagé fait partie des bonnes pratiques à adopter, non seulement pour rester en règle, mais aussi pour minimiser l'impact environnemental.
Cet article présente les obligations réglementaires, les méthodes de collecte, les bonnes pratiques pour assurer un traitement sécurisé et conforme, ainsi que les évolutions, comme l’écotaxe via Cyclevia.
Lorsqu’une entreprise utilise ou remplace de l’huile moteur, elle devient productrice de déchets dangereux. Les obligations principales sont les suivantes :
Il est strictement interdit de jeter l’huile moteur usagée dans les canalisations ou les ordures ménagères, car cela peut entraîner des sanctions sévères.
Depuis 2022, les lubrifiants vendus en France sont soumis à une écotaxe destinée à financer la collecte et le recyclage des huiles usagées. Cette contribution environnementale, intégrée dès l’achat, permet de renforcer la responsabilité des acteurs tout au long de la chaîne.
Dans ce cadre, les fournisseurs de lubrifiants sont désormais affiliés à l’organisme Cyclevia, chargé de coordonner la prise en charge des déchets. Grâce à ce dispositif, les clients professionnels ne s’acquittent plus directement des frais de collecte : leur fournisseur leur remet un numéro d’adhésion Cyclevia, à transmettre au collecteur d’huiles usagées.
Ce système allège les démarches pour les entreprises tout en garantissant un meilleur suivi et une traçabilité renforcée.
Pour simplifier la mise en œuvre de ces obligations, voici quelques réflexes à adopter :
Enfin, il est conseillé de formaliser cette collaboration avec un contrat ou une convention, garantissant une relation sécurisée et durable avec le prestataire.
La gestion des huiles usagées repose sur une collecte rigoureuse, conforme aux exigences légales. Voici les étapes clés pour une prise en charge adéquate :
Seuls les collecteurs agréés par la préfecture sont habilités à récupérer et transporter les huiles usagées. Avant de choisir un prestataire, vérifiez qu’il figure bien sur la liste officielle des collecteurs agréés, régulièrement mise à jour par les autorités.
L’huile usagée doit être conservée dans des contenants étanches (fûts ou cuves), résistants aux hydrocarbures, et bien étiquetés. Ces récipients doivent être placés sur une aire de rétention pour prévenir toute fuite accidentelle.
La fréquence des collectes dépend du volume d’huile usagée produit. Certaines entreprises proposent des passages à la demande, tandis que d’autres prévoient des tournées régulières.
À chaque enlèvement d’huile usagée, un bordereau de suivi des déchets dangereux (BSDD) est remis par le collecteur. Ce document atteste de la prise en charge par un professionnel agréé et garantit que l’huile sera correctement traitée.
Il est essentiel de conserver ces documents pendant 3 ans, afin de répondre aux exigences de traçabilité et d’éviter toute sanction en cas de contrôle.
La gestion de l’huile moteur usagée est une démarche obligatoire et structurée, mais elle peut devenir un geste professionnel fluide et maîtrisé grâce à des pratiques simples et des partenaires fiables.